La douleur n’est pas une fatalité, parlez-en !
La douleur est un composant de la maladie. Les interventions chirurgicales engendrent de la douleur qui doit être prise en compte et traitée.
C’est pourquoi une évaluation régulière de la douleur doit être réalisée grâce à :
- une échelle numérique : note de 0 à 10 décrivant l’intensité de la douleur,
- une échelle visuelle analogique : le patient positionne le curseur en un point d’une ligne dont les extrémités vont de pas de douleur à douleur maximale. Au verso, le soignant lit le chiffre correspondant de 0 à 10,
- une échelle verbale simple : le patient décrit l’intensité de sa douleur : pas de douleur, faible, modérée, intense.
La prise en charge de la douleur est une obligation réglementaire pour tous les établissements de santé et pour les soignants (Circulaire DHOS/E2 n° 266 du 30 avril 2002 relative à la mise en oeuvre du programme national contre la douleur).
Le Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) coordonne au niveau de l'ensemble des services de l'établissement toute action visant à mieux organiser la prise en charge de la douleur, propose et met en oeuvre les actions participant à améliorer la prise en charge de la douleur.
Ce comité travaille à l’évaluation de la prise en charge de la douleur, que ce soit pour les patients en hospitalisation sur plusieurs jours ou pour les patients en chirurgie ambulatoire qui ne restent que 48 heures au plus. Ces travaux permettent d’accompagner les médecins et les équipes soignantes dans l’amélioration de la prise en charge de la douleur.
De nouvelles techniques sont mises en pratique :
- PCA, technique qui permet au patietn de s'auto-administrer un antaligque à l'aide d'une pompe programmable,
- sophrologie,
- hypnose...